jeudi 14 juillet 2011

Accéder à la haute fidélité de l’image ?

Quand on parle de haute fidélité on pense automatiquement au son.
Reproduire fidèlement la musique est depuis longtemps une exigence que partagent non seulement les audiophiles, mais aussi tout simplement un public exigeant.
Pourquoi ? Simplement, car il s’est opéré un phénomène d’éducation progressive et souvent inconsciente. Les débuts de la HiFi remontent à quelque 60 ans. Depuis, les plus exigeants se sont équipés, domestiquant, souvent à leur insu, leur entourage et leurs oreilles. C’est ainsi qu’aujourd’hui, même ceux qui pensent « ne pas avoir d’oreille » se sont rendus à l’évidence qu’un son de mauvaise qualité les indisposait.

Au fil des ans, la haute fidélité s’est démocratisée, c’est un bien, mais avec deux revers :
- La naissance d’une production de masse de produits de moindre qualité, galvaudant ainsi le terme de « HiFi », qui en l’absence de normes a inondé les grandes surfaces de produits quelque fois bien loin de la haute Fidélité
- La naissance de produits pour une clientèle argentée avec un joli design en alu brossé, mais bien loin de vous tirer des larmes d’émotion. Pour vendre, particulièrement aux bobos-gogos, ce qui compte, c'est un bon marketing, pas forcément un bon son.

Heureusement, la haute fidélité, la vraie, se porte toujours bien, car il n’y a pas que des bobos – gogos, et que surtout, comme dit plus haut, cela fait 60 ans que nous enfonçons le clou aux 4 coins de la planète !

Alors, et l’image dans tout ça ?

Bien entendu, on n’a pas 60 ans de recul dans ce domaine et il y a peu de temps que la télé de papa s’est transformée en « écran » et que l’on parle de qualité d’image.
Le bon peuple s’est gavé d’images immondes (et encore, en France, on s’en est bien sorti avec le SECAM !) sans se révolter.
Puis arrive le Home Cinéma, qui place la barre beaucoup plus haut : Il faut pouvoir voir (et entendre) un film avec un plaisir similaire à celui ressenti dans une salle obscure.
C’est ainsi qu’est né le home cinéma, qui rappelons le fut au début une expérience purement sonore.
L’image de qualité arriva bien plus tard et la HD assez récemment.

Et l’image de haute qualité, c’est bien entendu le vidéo projecteur. A condition d’avoir un peu de place et un peu d’argent.

Aujourd’hui où en sommes nous ?

Bien sûr, le vidéo projecteur reste la solution la plus aboutie et heureusement les prix ont baissé.
Chez SIM 2, PIONEER, PANASONIC, SHARP, JVC, LG, DREAMVISION, et quelques autres, on sait faire de la vraie haute fidélité de l’image.
Pour ceux qui n’ont ni la place ni les moyens de pouvoir accéder au vidéo projecteur, les technologies successives en terme d’écrans, (Plasma, LCD, LED), apportent des solutions chez les plus pointus d’entre eux.
PIONEER fut réellement le « pionnier » et de très loin le meilleur. Il a arrêté la fabrication de ses fabuleux écrans (Mais heureusement PANASONIC a récupéré la licence et continue sur cette voie).
SHARP et JVC sont également dans le peloton de tête et les coréens, LG et SAMSUNG, longtemps considérés comme moins performants, arrivent avec des produits de très haute performance. Les derniers full led de SAMSUNG (série 8000) sont sidérants de précision, avec d’ailleurs un prix élevé au niveau des performances (2800 euros pour un 42 ‘’).
LG enfin, arrive avec une gamme de produits TV incluant des fonctions audio très en avance (N’oublions pas que Mark Levinson lui même collabore au programme R&D audio de la marque).

Il ne faut pas s'étonner non plus, quand on enquête un peu pour savoir qui est le fabricant de dalle de constater des disparités de prix d'une marque d'écran à l'autre, pourtant avec la même marque de dalle.
En effet, si PIONEER par exemple est arrivé à un tel aboutissement en qualité d'image, ce n'est pas seulement avec sa dalle, mail avec l'électronique très poussée qui la pilote. Le fameux KURO était à ce titre, le premier à pouvoir avoir un vrai noir.

C'est la raison pour laquelle on peut trouver des écrans dont le prix vont du simple au double, à taille et à dalle égale : Ouvrez bien les yeux !

Hélas, voilà que se reproduit, pour les écrans, le phénomène que nous avons connu il y a quelques années dans l’audio et la hifi. Parallèlement à ce développement « Haute Fidélité de l’image », apparaissent les deux mêmes sous catégories : Une flopée de marques de qualité très moyenne pour la grande distribution (Après nous avoir pris pour malentendants, on nous croit malvoyants ?) et un pseudo haut de gamme où seul le marketing apporte une réelle valeur.

Dans cette veine, nous sommes allés nous offrir une démonstration du « Sound Wave » de BOSE.
Il s’agit d’un écran assez profond car il intègre des haut parleurs en périphérie arrière de son coffret en plastique qui sert « d’enceinte acoustique ».
Marque de la dalle ? C’est un secret ! On le comprend aisément, car le résultat est bien décevant et cela doit provenir d’un OEM peu onéreux.
Cet écran est présenté en magasin, fixé sur un meuble formant paroi réfléchissante. Il est entouré de pans coupés à 45 ° en périphérie, formant un diffuseur acoustique pour réfléchir le son et le renvoyer vers l’auditeur, opportunément placé dans un fauteuil bien intégré dans le magasin.
Le consommateur va donc se retrouver chez lui, sans ce diffuseur /amplificateur acoustique (Sauf s’il achète le meuble de démonstration …) ???

La ficelle est un peu trop grosse pour ne pas être dénoncée.

Passons à l’écoute, réalisée avec DVD de démonstration avec du "zim boum" pour exciter le grave et diffusant les messages subliminaux destinés à faire oublier ce qui se passe.
Le principe reste celui développé par la marque dans l’audio : Des algorythmes fournissent une bouillie de son racoleuse sans localisation, loudness pâteux, absence totale de localisation, de scène sonore, pas de spectre détaillé, juste un environnement sonore de super marché, submergé par un grave physiologique au taux de distorsion insupportable.

La seule rigueur du dispositif, est de ne jamais laisser le moindre risque à ce produit d’être comparé avec un autre.
On observait déjà ce phénomène dans l’audio avec B&O.

Le dispositif est proposé isolé, exclusivement chez les revendeurs de la marque et jamais en présentation comparative, ni bien sûr dans aucun salon.

En revanche, les doubles pages dans toute la presse en font un leader virtuel.
Le prix de ce « Sound Wave » ? 7000 euros !

A ce niveau d’investissement, il existe de très nombreuses combinaisons avec des écrans de marque très performants, associés à un vrai système HiFi / Home cinéma, pour un réel résultat en haute fidélité de l’image et du son.
Dans ce domaine, les marques de haute fidélité sont très prolyxes, du simple 2+1 au sophistiqué 9 +1, chez YAMAHA, DENON, ONKYO, NAD et bien d'autres.

Notre conseil : Continuez à vous fier aux instruments les plus précieux : Vos yeux et vos oreilles.
Exigez toujours de comparer et si ce choix ne vous est pas offert, fuyez, cela ne cache rien de bon !

En conclusion,sauf pour ce type d'anecdote, on peut affirmer que la haute fidélité de l'image existe bien aujourd'hui, il suffit d'être vigilant, de chercher ou de s'adresser à les revendeurs, installateurs ou intégrateurs de métier, qui vont vous guider en fonction de votre budget, vers la solution présentant le meilleur qualité prix.
Et si vous n'avez pas, pour le moment, le budget nécessaire pour accéder à l'image dont vous rêvez, gardez votre écran actuel et commencez par un bon son en choisissant un système audio dans une marque réputée et un bon système d'enceintes.
Un grand son contribue à donner à l'image une dimension exceptionnelle !

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